Quitter la ville
Quitter la ville
Il a quitté la ville. Un jour, il s'est simplement assis sur un banc, et a réfléchi à ce qu'il voulait vraiment faire. Sujet à diverses addictions, Mathieu trouvait l'agitation de Paris un peu vaine. Mathieu s'est juste mis en retrait une heure ou deux puis a regardé les gens et les arbres. Il s'est dit que toutes ces obsessions et ces activités frénétiques n'étaient simplement destinées qu'à combler un vide.
Depuis deux ans, Mathieu s'est installé dans les environs de Saint Girons en Ariège. Il vit chichement. Dans un premier temps, il s'est débrouillé avec les 400 euros du RSA. Il dit qu'ici c'est possible. Les premiers urbains à s'installer dans la région, les "néo-ruraux", remontent aux années 70 et à la vague hippie. L'Ariège est alors célèbre pour ses communautés libertaires.
Magré le scepticisme des natifs, la région est alors désertifiée. Ces communautés, et son fromage de chèvre vendu sur les marchés, et son lot de clichés, viennent apporter un souffle nouveau. Les "néo-ruraux" s'installent dans des endroits et des habitations, complètement à l'abandon. Ils les rénovent, et quelque part créent une sorte de mythe autour de la région. Finalement Mathieu a suivi leur chemin. Il est le fruit de ses lectures, et des souvenirs de ce que ses parents ont pu lui raconter de l'Ariège.
Cependant, dans les années 80, l'expérience communautaire a pris fin. Mais certains s'installent réellement dans la région. D'autres par vagues successives les rejoignent. Il s'agit alors de vivre durablement. Même si la région est emprunt de solidarité, les démarches sont individuelles. Artisanat, agriculture, élevage, création d'entreprise, la grande fête de soixante-huit a pris fin, même si dans certains endroits, le mode de vie reste toujours marginal et alternatif.
Troque, travail collectif, agriculture bio, certains poursuivent le rêve des communautés libertaires. On vit avec peu, mais dans un environnement et une nature absolument superbe. Mathieu s'est installé sur les hauteurs de Saint Girons, là où précisément le rêve n'a pas pris fin. Il n'élève pas des moutons. Il n'a aucun goût et de talent pour celà. Depuis un an, il s'est mis à écrire. Pour le moment des nouvelles. De temps en temps, il donne un coup de main à un journal local. Il s'est débarassé de certaines addictions. La vie n'est pas forcément idéale mais c'est celle qu'il s'est choisi.
Saint-Girons
Depuis deux ans, Mathieu s'est installé dans les environs de Saint Girons en Ariège. Il vit chichement. Dans un premier temps, il s'est débrouillé avec les 400 euros du RSA. Il dit qu'ici c'est possible. Les premiers urbains à s'installer dans la région, les "néo-ruraux", remontent aux années 70 et à la vague hippie. L'Ariège est alors célèbre pour ses communautés libertaires.
Magré le scepticisme des natifs, la région est alors désertifiée. Ces communautés, et son fromage de chèvre vendu sur les marchés, et son lot de clichés, viennent apporter un souffle nouveau. Les "néo-ruraux" s'installent dans des endroits et des habitations, complètement à l'abandon. Ils les rénovent, et quelque part créent une sorte de mythe autour de la région. Finalement Mathieu a suivi leur chemin. Il est le fruit de ses lectures, et des souvenirs de ce que ses parents ont pu lui raconter de l'Ariège.
Cependant, dans les années 80, l'expérience communautaire a pris fin. Mais certains s'installent réellement dans la région. D'autres par vagues successives les rejoignent. Il s'agit alors de vivre durablement. Même si la région est emprunt de solidarité, les démarches sont individuelles. Artisanat, agriculture, élevage, création d'entreprise, la grande fête de soixante-huit a pris fin, même si dans certains endroits, le mode de vie reste toujours marginal et alternatif.
Troque, travail collectif, agriculture bio, certains poursuivent le rêve des communautés libertaires. On vit avec peu, mais dans un environnement et une nature absolument superbe. Mathieu s'est installé sur les hauteurs de Saint Girons, là où précisément le rêve n'a pas pris fin. Il n'élève pas des moutons. Il n'a aucun goût et de talent pour celà. Depuis un an, il s'est mis à écrire. Pour le moment des nouvelles. De temps en temps, il donne un coup de main à un journal local. Il s'est débarassé de certaines addictions. La vie n'est pas forcément idéale mais c'est celle qu'il s'est choisi.
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