Lithium et les années 90
Lithium et les années 90
par Kiusk Ven 26 Mai - 7:35
Vincent Chauvier fonde au début des années 90 le label Lithium. Malgré son inexpérience, il se révèle comme un formidable dénicheur de talents. Dominique A, Diabologum, Françoiz Breut, Mendelson, qu'il signera alors, composeront un groupe d' artistes essentiels à la scène française de cette époque.
Au début de cette décennie, ces hordes de jeunes adultes nourrit pendant l'adolescence à la Cold-Wave et au The Cure des années 80, ne respirent pas franchement la bonne humeur. Dans l'ensemble, la production musicale se distingue par un certain mal être et une vision sombre de l'existence. Mendelson se fera connaitre avec un Je ne veux pas mourir, magnifique, mais néanmoins sinistre. Sa production musicale poursuivra par la suite dans ce sens.
Première découverte de Vincent Chauvier, Dominique A et son Casio dénote en 1992 avec Le courage des oiseaux, clairement inspiré par The Forest de The Cure, mais qui affiche une fraîcheur et un humour assumé. Réprésentatif de cette période, sa production musicale oscillera entre une influence tournée vers les synthés des années 80 de la scène française de ses ainés et un rock plus sombre et brute. La complainte du psycho killer de Bertrand Betsch, et son texte hardcore et drôle, d'un côté, se moque de la production musicale des années 80. Mais d'un point de vue de la composition, il reste inscrit clairement dans cette époque.
Le tournant apparait réellement en 1996, avec #3 de Diabologum qui marque ses années 90 et leur donne sa couleur. Ici, l'héritage des années 80 a totalement disparu. On se tourne vers un rock noisy agrémenté de collages expérimentaux. L'originalité de la forme consiste à l' invention de très beaux textes parlés avec pour arrière plan des guitares sauvages. L'album est une vraie réussite et flirte avec le génie. Il connait un réel succès.
Pour vous faire une meilleure idée des compositions de l'époque, je vous invite à écouter cette playlist qui j'espère, vous donnera une meilleur idée des enjeux en question.
http://www.deezer.com/playlist/3166313462
Au début de cette décennie, ces hordes de jeunes adultes nourrit pendant l'adolescence à la Cold-Wave et au The Cure des années 80, ne respirent pas franchement la bonne humeur. Dans l'ensemble, la production musicale se distingue par un certain mal être et une vision sombre de l'existence. Mendelson se fera connaitre avec un Je ne veux pas mourir, magnifique, mais néanmoins sinistre. Sa production musicale poursuivra par la suite dans ce sens.
Première découverte de Vincent Chauvier, Dominique A et son Casio dénote en 1992 avec Le courage des oiseaux, clairement inspiré par The Forest de The Cure, mais qui affiche une fraîcheur et un humour assumé. Réprésentatif de cette période, sa production musicale oscillera entre une influence tournée vers les synthés des années 80 de la scène française de ses ainés et un rock plus sombre et brute. La complainte du psycho killer de Bertrand Betsch, et son texte hardcore et drôle, d'un côté, se moque de la production musicale des années 80. Mais d'un point de vue de la composition, il reste inscrit clairement dans cette époque.
Le tournant apparait réellement en 1996, avec #3 de Diabologum qui marque ses années 90 et leur donne sa couleur. Ici, l'héritage des années 80 a totalement disparu. On se tourne vers un rock noisy agrémenté de collages expérimentaux. L'originalité de la forme consiste à l' invention de très beaux textes parlés avec pour arrière plan des guitares sauvages. L'album est une vraie réussite et flirte avec le génie. Il connait un réel succès.
Pour vous faire une meilleure idée des compositions de l'époque, je vous invite à écouter cette playlist qui j'espère, vous donnera une meilleur idée des enjeux en question.
http://www.deezer.com/playlist/3166313462
Kiusk- Admin
- Messages : 274
Date d'inscription : 29/08/2014 -
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|