Evolution de l’espérance de vie au cours des siècles.

Au Moyen-âge, l’espérance de vie à la naissance était de quatorze ans. Il est à préciser qu’un enfant sur deux décède avant l’âge de un an. Ce chiffre correspond donc à une moyenne. Une fois dépassée le cap des 1 an, l’espérance de vie augmente pour atteindre un palier de quarante ans. La condition sociale était déterminante pour l’espérance de vie, puisque les couches aisées pouvaient vivre dix années de  plus que les pauvres. L’espérance de vie des femmes est liée à leur fertilité : le nombre de décès en couche est très important.
Les siècles qui succèdent voit l’espérance de vie légèrement augmentée : L’espérance de vie au XVième siècle est de 19 ans, 26 ans au XVIIième siècle.
Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l’âge de 10 ans et l’espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole. On doit attendre 1880 pour atteindre une espérance de vie de quarante ans.La hausse se poursuit à un rythme lent pendant le XIXe siècle, pour atteindre 45 ans en 1900. 
L’espérance de vie a presque doublé au cours du vingtième siècle. les progrès sont plus rapides, à l’exception des deux guerres mondiales. Les décès d’enfants deviennent de plus en plus rares : 15% des enfants nés en 1900 meurent avant un an, 5 % de ceux nés en 1950 et 0,4 %  de ceux nés en 2015. La hausse de l’espérance de vie se poursuit grâce aux progrès dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2016, l’espérance de vie en France atteint 79,4 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes.