Jorge Amado, le maître de la littérature brésilienne.
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Jorge Amado, le maître de la littérature brésilienne.
Avant de devenir un maître de la littérature brésilienne, Jorge Amado publia en 1933 son second roman Cacao. Il décrit dans cet ouvrage la vie des ouvriers dans les plantations, dans le sud de l'état de Bahia. "J'ai essayé de raconter dans ce livre, avec un minimum de littérature au profit d'un maximum d'honnêteté, la vie des travailleurs" écrira l'auteur.
Mais l'ouvrage dépasse largement la simple conscience de classes. La misère est ici emplie de vies et de lumières. Il évoque en effet les premières prises de conscience, la lutte des classes dont l'on parle à Rio de Janeiro. Mais la forme littéraire se distingue nettement d'un simple récit autobiographique ou d'un manifeste politique. L'insertion de chansons populaires, d'un langage parlé et local font déjà de Jorge Amado une figure de proue de la littérature. Il est déjà moderne, et son roman n'a pas pris une ride.
"La femme regardait ses grandes mains calleuses, aux ongles noirs et sales, et souriait du sourire le plus triste du monde. Elle ne pleurait pas, parce que, comme nous tous, elle ne savait pas pleurer. Elle apprenait la haine" Ici se confrontent deux mondes irréconciliables, celui des propriétaires et celui des exploités. Les ouvriers n'ont pas encore les armes, ni l'éducation pour se défendre. Mais l'histoire d'amour naissante entre le simple travailleur et la fille du patron illustre cette vision totalement opposée.
Jorge amado refuse la poésie classique des maîtres, mais avec intelligence et talent, il dépeint ce petit monde fait de souffrances et de quelques joies, bien rares, par un style hors norme. Les chansons, le langage populaire donnent sa puissance à l'oeuvre et nous ne pouvons que vous conseiller de vous plonger dans l'oeuvre d'Amado. Cela reste d'une troublante actualité.
Mais l'ouvrage dépasse largement la simple conscience de classes. La misère est ici emplie de vies et de lumières. Il évoque en effet les premières prises de conscience, la lutte des classes dont l'on parle à Rio de Janeiro. Mais la forme littéraire se distingue nettement d'un simple récit autobiographique ou d'un manifeste politique. L'insertion de chansons populaires, d'un langage parlé et local font déjà de Jorge Amado une figure de proue de la littérature. Il est déjà moderne, et son roman n'a pas pris une ride.
"La femme regardait ses grandes mains calleuses, aux ongles noirs et sales, et souriait du sourire le plus triste du monde. Elle ne pleurait pas, parce que, comme nous tous, elle ne savait pas pleurer. Elle apprenait la haine" Ici se confrontent deux mondes irréconciliables, celui des propriétaires et celui des exploités. Les ouvriers n'ont pas encore les armes, ni l'éducation pour se défendre. Mais l'histoire d'amour naissante entre le simple travailleur et la fille du patron illustre cette vision totalement opposée.
Jorge amado refuse la poésie classique des maîtres, mais avec intelligence et talent, il dépeint ce petit monde fait de souffrances et de quelques joies, bien rares, par un style hors norme. Les chansons, le langage populaire donnent sa puissance à l'oeuvre et nous ne pouvons que vous conseiller de vous plonger dans l'oeuvre d'Amado. Cela reste d'une troublante actualité.
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