Je n'ai pas de projet professionnel: David Snug
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Je n'ai pas de projet professionnel: David Snug
On avait découvert David Snug, auteur de bédés dans le magazine So Film – il a étudié les arts plastiques et le cinéma- puis par la suite sur son blog où régulièrement il publiait des chroniques. C'est donc avec satisfaction que nous nous sommes procurés en librairie son dernier album « Je n'ai pas de projet professionnel » Et ce qui nous avait séduit initialement dans ses dessins, son graphisme minimaliste et contestaire, ses planches parfois proches de l'illustration se vit confirmerà travers cet ouvrage. Car si l'univers décrit est celui d'un milieu alternatif, ce sont ses dessins, que l'on qualifiera d'underground, qui nous ont réellement passionnés. Nous avions pu mesurer à travers des expositions de planches que l'homme avait le talent de nous projeter dans son univers propre et singulier, au delà du simple conte.
Certes,il prend le parti-pris du récit autobiographique. Il nous raconte sa passion pour la musique et son parcours de musicien depuis l'adolescence. « J'aime bien écrire des chansons toutes connes de deux minutes avec trois accords, c'est ma passion dans la vie » L'exercice pourrait vite être condamné à l'essouflement. Mais curieusement le dialogue qu'il met en place entre le récit narratif et les phylactères nous tient en haleine. Ses études en cinéma n'auront donc pas été vaines et on songe à l'utilisation de la voix-off par certains grands cinéastes.
Il nous reste maintenant à consulter ses autres albums et mesurer combien son univers est fascinant.
Certes,il prend le parti-pris du récit autobiographique. Il nous raconte sa passion pour la musique et son parcours de musicien depuis l'adolescence. « J'aime bien écrire des chansons toutes connes de deux minutes avec trois accords, c'est ma passion dans la vie » L'exercice pourrait vite être condamné à l'essouflement. Mais curieusement le dialogue qu'il met en place entre le récit narratif et les phylactères nous tient en haleine. Ses études en cinéma n'auront donc pas été vaines et on songe à l'utilisation de la voix-off par certains grands cinéastes.
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