Expérience inédite en Europe, le revenu universel est expérimenté en Finlande.
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Expérience inédite en Europe, le revenu universel est expérimenté en Finlande.
Sujet central du débat des primaires de la gauche, en Finlande, le revenu universel est expérimenté auprès d'une population de 2000 chômeurs de 25 à 58 ans, tirés au sort. Expérience inédite en Europe, chaque personne concernée recevra un revenu de base inconditionnel de 560 euros sans contrepartie durant deux ans.
Ce revenu assurerait aux personnes en difficultés une sécurité financière qui les inciteraient par la suite à se tourner vers des emplois à temps partiel. Quand bien même la personne trouverait un emploi, elle continuerait à toucher ce revenu de base. La Finlande en est évidemment au stade de l'expérimentation, maisl'expérience est déjà chiffrée à 20 millions d'euros. Des chercheurs sont chargés d'étudier les comportements de cette population témoin mais rien ne dit que la Finlande possède un budget suffisant pour généraliser ce revenu de base inconditionnel. En somme, nous ne sommes pas si loin du RSA que l'on peut trouver en France. Seule différence, la somme est automatiquement versée sur le compte de la personne concernée, ce qui constitue une différence certaine, sachant qu'en France 1/3 des personnes qui ont droit au RSA ne le réclament pas.
A Helsinki, les détracteurs de l'expérience avancent à peu près les mêmes arguments que les opposants à Benoit Hamon. Incitation à la paresse, assistanat, ces arguments ne tiennent pas face à la réalité puisqu'il semble difficile de vivre en toute quiétude avec 560 euros par mois. On peut considérer plutôt que cela constitue un filet de sécurité pour par la suite créer son entreprise ou se tourner vers des emplois à temps partiels.
Il est nécessaire de préciser que la Finlande connait une crise depuis 2012 et que le taux de chômage dans ce pays atteint 9,4% de la population active. L'expérience serait donc une réponse à une raréfaction du travail, théorie avancée par Benoit Hamon au cours du premier tour de la primaire.
Ce revenu assurerait aux personnes en difficultés une sécurité financière qui les inciteraient par la suite à se tourner vers des emplois à temps partiel. Quand bien même la personne trouverait un emploi, elle continuerait à toucher ce revenu de base. La Finlande en est évidemment au stade de l'expérimentation, maisl'expérience est déjà chiffrée à 20 millions d'euros. Des chercheurs sont chargés d'étudier les comportements de cette population témoin mais rien ne dit que la Finlande possède un budget suffisant pour généraliser ce revenu de base inconditionnel. En somme, nous ne sommes pas si loin du RSA que l'on peut trouver en France. Seule différence, la somme est automatiquement versée sur le compte de la personne concernée, ce qui constitue une différence certaine, sachant qu'en France 1/3 des personnes qui ont droit au RSA ne le réclament pas.
A Helsinki, les détracteurs de l'expérience avancent à peu près les mêmes arguments que les opposants à Benoit Hamon. Incitation à la paresse, assistanat, ces arguments ne tiennent pas face à la réalité puisqu'il semble difficile de vivre en toute quiétude avec 560 euros par mois. On peut considérer plutôt que cela constitue un filet de sécurité pour par la suite créer son entreprise ou se tourner vers des emplois à temps partiels.
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