Prisoners, Thriller de Denis Villeneuve
Prisoners, Thriller de Denis Villeneuve
Prisoners, réalisé par le canadien Denis Villeneuve aura été le thriller qui aura marqué l'année 2013. Hanté par la mauvaise conscience de l'Amérique, ce film est une totale réussite. Ici, la foi de l'américain moyen se mêle à son goût pour la violence, ancré dans son ADN. Dès le premier plan, l'idée directrice est plus qu'évocatrice. Dans un bois, un père apprend à son fils à chasser. Et tandis que celui-ci, tue une biche, une prière est récitée.
L'intrigue de Prisoners à première vue est plutôt simple. Deux familles américaines de la banlieue de Boston fêtent ensemble Thanksgiving. Et tandis que Denis Villeneuve filme le quotidien de l'américain moyen, les deux fillettes de la famille vont disparaître. Personne n'a rien vu de l'enlèvement. Seul indice, un camping-car délabré, a été vu à proximité des habitations.
La police n'aura guère de mal à mettre la main sur le véhicule. Au volant, un jeune attardé mental est arrêté. Celui-ci a le quotient intellectuel d'un enfant de dix ans, mais rien ne permet à la police de trouver la moindre piste. le jeune homme est relâché.
C'est la suite du récit qui devient alors intéressant. Car le bon père de famille, dévasté par la douleur, et sûr de son fait, décide de se faire justice lui même. De victime, il devient bourreau. Et tandis qu'il torture le jeune handicapé-séquence éprouvante- pour le faire parler, on en vient à se demander de quel côté est l'horreur. On verra le père récité quelques prières pour supporter son labeur de bourreau. Car fait intéressant, la religion et la violence semble ici étroitement liées. Même un prêtre s'avèrera par la suite un assassin.
Prisoners est un film sombre. La famille américaine, bien sous tout rapport, semble caché en fond de son inconscient une nette propension à la violence et à l'horreur. Et tout le long du film, on vient à se demander qui est véritablement le monstre, celui qui a enlevé les fillettes ou le bon père de famille qui se fait justice. Recoin sombre, séquence tournée en hiver, sous une pluie battante, le quotidien semble baignée par la colère divine.
L'intrigue de Prisoners à première vue est plutôt simple. Deux familles américaines de la banlieue de Boston fêtent ensemble Thanksgiving. Et tandis que Denis Villeneuve filme le quotidien de l'américain moyen, les deux fillettes de la famille vont disparaître. Personne n'a rien vu de l'enlèvement. Seul indice, un camping-car délabré, a été vu à proximité des habitations.
La police n'aura guère de mal à mettre la main sur le véhicule. Au volant, un jeune attardé mental est arrêté. Celui-ci a le quotient intellectuel d'un enfant de dix ans, mais rien ne permet à la police de trouver la moindre piste. le jeune homme est relâché.
C'est la suite du récit qui devient alors intéressant. Car le bon père de famille, dévasté par la douleur, et sûr de son fait, décide de se faire justice lui même. De victime, il devient bourreau. Et tandis qu'il torture le jeune handicapé-séquence éprouvante- pour le faire parler, on en vient à se demander de quel côté est l'horreur. On verra le père récité quelques prières pour supporter son labeur de bourreau. Car fait intéressant, la religion et la violence semble ici étroitement liées. Même un prêtre s'avèrera par la suite un assassin.
Prisoners est un film sombre. La famille américaine, bien sous tout rapport, semble caché en fond de son inconscient une nette propension à la violence et à l'horreur. Et tout le long du film, on vient à se demander qui est véritablement le monstre, celui qui a enlevé les fillettes ou le bon père de famille qui se fait justice. Recoin sombre, séquence tournée en hiver, sous une pluie battante, le quotidien semble baignée par la colère divine.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|