A Haiti, les médicaments sont vendus par des marchands ambulants.
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A Haiti, les médicaments sont vendus par des marchands ambulants.
A Haiti, malgré le désespoir des pharmacies atitrées, les médicaments sont vendus dans la rue par des marchands ambulants. Ce commerce illicite ferait vivre de nombreuses familles. La pratique a été interdite par les pouvoirs publics mais rien n'est véritablement fait pour endiguer le phénomène. On doit préciser que ces vendeurs n'ont aucune compétence particulière en matière de médecine. Mais c'est bien souvent le seul moyen pour les populations locales de s'apprivisionner en pillules colorées.
Le choix des couleurs pour les capsules et comment elles sont regroupées, est bien souvent la compétence particulière mise en avant par ces vendeurs. " Si je ne met pas en avant les bonnes couleurs, je ne vends rien" affirme ce marchand. Cela pose évidemment un problème en terme de santé publique. On trouve parmi ces médicaments des capsules génériques venues de Chine, des pillules périmées, des drogues trafiquées en provenance de la République Dominiquaine. A défaut de compétences, les marchands donnent parfois de mauvais conseils ou des produits toxiques. Et les acheteurs peuvent bien souvent tomber malades.
Les médecins des hôpitaux publics sont scandalisés par les pratiques des vendeurs illégaux. Mais aucune mesure concrète et radicale n’a jamais été finalement prise pour contenir ce fléau. Ces produits ont d'ailleurs un certain succès auprès de la population des villes. Il faut préciser qu'ils sont vendus à bas prix. Dans ce marché illicite seraient directement impliqués des pharmaciens qui ne détruisent pas les produits périmés et mêmes des médecins. L'état condamne et tolère à la fois les marchands ambulants. Le commerce serait juteux et profiterait de la porosité de la frontière avec la République Dominicaine.
Un phénomène parfois mortel, qu'il sera difficile d'endiguer, malgré la volonté de façade des pouvoirs publics.
Le choix des couleurs pour les capsules et comment elles sont regroupées, est bien souvent la compétence particulière mise en avant par ces vendeurs. " Si je ne met pas en avant les bonnes couleurs, je ne vends rien" affirme ce marchand. Cela pose évidemment un problème en terme de santé publique. On trouve parmi ces médicaments des capsules génériques venues de Chine, des pillules périmées, des drogues trafiquées en provenance de la République Dominiquaine. A défaut de compétences, les marchands donnent parfois de mauvais conseils ou des produits toxiques. Et les acheteurs peuvent bien souvent tomber malades.
Les médecins des hôpitaux publics sont scandalisés par les pratiques des vendeurs illégaux. Mais aucune mesure concrète et radicale n’a jamais été finalement prise pour contenir ce fléau. Ces produits ont d'ailleurs un certain succès auprès de la population des villes. Il faut préciser qu'ils sont vendus à bas prix. Dans ce marché illicite seraient directement impliqués des pharmaciens qui ne détruisent pas les produits périmés et mêmes des médecins. L'état condamne et tolère à la fois les marchands ambulants. Le commerce serait juteux et profiterait de la porosité de la frontière avec la République Dominicaine.
Un phénomène parfois mortel, qu'il sera difficile d'endiguer, malgré la volonté de façade des pouvoirs publics.
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